Après une première partie sur les fleurs et plantes de mon jardin en avril, – l’aventure dans le jardin (1) – (mai et juin suivront sur un autre article.), je m’attaque aux petites bêtes, toujours dans le périmètre de mon jardin. Environ 200 mètres carré, il y a de quoi faire.
Si faire des photographies en « macro » n’est pas toujours aisé, l’identification de ces bêtes rampantes ou volantes est un autre long travail de recherche. J’ai fait au mieux, certains insectes n’étant pas identifiés malgré deux guides sur le sujet. La plupart des guides ne peuvent simplement pas répertorier les centaines de milliers d’espèces existantes. Et parfois, la photographie n’a pas un bon angle pour avoir toutes les parties identifiables du spécimen. De plus, je ne suis simplement pas un spécialiste sur le sujet.
Toutes les images ont été réalisée avec un objectif 100mm 2.8 macro, jusqu’au rapport 1:1, certaines avec le MP-E 65mm 2.8 Canon, jusqu’au rapport 5:1. À la volée, sans trépieds et sans flash.
Et bien sûr, réalisé pendant la longue période de confinement dû au Coronavirus (Covid-19 ou SARS-CoV-2).
Escargots – gastéropodes – gastropoda
On commence par les escargots, et j’avoue que je ne pensais pas en trouver une telle diversité sur une si petite surface.
L’aventure dans le jardin. 14 mai 2020. Escargot, gastéropode, sur un thuya
Dans mon jardin lors du confinement (Coronavirus – Covid-19 – SARS-CoV-2) 16 juin 2020. Escargot, gastéropode
Escargot, gastéropode. 6 juin 2020
Escargot des jardins, Cepaea hortensis. 6 juin 2020
Escargot des jardins, Cepaea hortensis, sur une feuille de vigne. 10 mai 2020
Escargot, gastéropode, sur une feuille de vigne. 14 mai 2020
Escargot sur l’escalier menant à la cave. Escargot, gastéropode. 23 mai 2020
Criquet – Caelifera
Il a été difficile à repérer celui-là. Vous l’entendez, mais vous n’arrivez pas à situer d’où provient le son. Après plusieurs jours, j’ai eu de la chance, même s’il m’a fait courir dans tous les sens. On les différencie des sauterelles à leurs antennes courtes.
L’aventure dans le jardin, confinement 2020. Un criquet, Caelifera. 5 juin 2020
Criquet, Caelifera. 5 juin 2020
Criquet, Caelifera. 5 juin 2020
Pucerons – Aphidoidea
Insectes de mon jardin lors du confinement 2020. Une colonie de pucerons, Aphidoidea. 5 juin 2020
La fourmi – Formicidae
Insectes dans mon jardin. Fourmi (Formicidae) sur un thuya,
Fourmi, Formicidae. 13 avril 2020
Fourmi, Formicidae. 13 avril 2020
Coccinelle – Coccinellidae
Pendant ce temps, mon jardin en confinement. Fichu Coronavirus. Mouche et coccinelle, les deux non identifiées. 1 avril 2020
L’aventure dans le jardin. Coccinelle, Coccinellidae, non identifiée. 8 avril 2020
L’intrus – Intrusus*
Un chat du village, ils ne viennent dans le jardin que lorsque je ne suis pas présent. Ils me guettent de loin…
Pendant ce temps, mon jardin en confinement. Fichu Coronavirus. L’intrus, un chat du village. (*Intrusus, c’est une blague évidemment.)
Guêpe poliste – Polistes dominula
La seule que vous verrez ici, je n’ai pas cherché à leur courir après…
Guêpe polistes (Polistes dominula). 8 avril 2020
Guêpe polistes (Polistes dominula). 8 avril 2020
Les diptères – Diptera
Voici ceux qui agacent ; « diptère » regroupe les mouches, les moustiques, taons, etc. Wikipédia nous dit qu’il existe plus de 150’000 espèces de mouches.
Diptère, Diptera, espèce non identifiée. 5 avril 2020
Le grand bombyle (Bombylius major). 1 avril 2020
Diptère, Diptera, espèce non identifiée. 1 avril 2020
Diptère, Diptera, espèce non identifiée. Sur un pissenlit. 5 avril 2020
Diptère, Diptera, espèce non identifiée. Sur un pissenlit. 5 avril 2020
Syrphe des corolles, Eupeodes corollae. Toujours dans les Diptères
Syrphe des corolles (Eupeodes corollae). 5 avril 2020
Syrphe des corolles (Eupeodes corollae). 5 avril 2020
Syrphe des corolles (Eupeodes corollae). 5 avril 2020
Syrphe des corolles (Eupeodes corollae). 5 avril 2020
Plus commun dans les diptères ; la mouche bleue (Calliphora vomitoria)
L’aventure dans le jardin. Mouche bleue, calliphora vomitoria. 13 avril 2020
Mouche bleue, calliphora vomitoria, sur un thuya. 22 avril 2020
Mouche bleue, calliphora vomitoria, sur un thuya. 8 mai 2020
Mouche bleue, calliphora vomitoria, sur un thuya. 1 avril 2020
Mouche bleue, calliphora vomitoria, sur un thuya. 13 avril 2020
Une autre mouche, espèce non identifiée
Insectes dans mon jardin lors du confinement, printemps 2020. Mouche
Insectes dans mon jardin lors du confinement, printemps 2020. Mouche
Les punaises – Heteroptera
La punaise de la jusquiame, Corizus hyoscyami
Insecte dans mon jardin lors du confinement (Coronavirus – Covid-19 – SARS-CoV-2), printemps 2020. La punaise de la jusquiame (Corizus hyoscyami). 22 avril 2020
La punaise de la jusquiame (Corizus hyoscyami). 8 avril 2020
Rhopalus subrufus
Rhopalus subrufus
Punaise nébuleuse ( Rhaphigaster nebulosa )
La première réaction des personnes à qui j’ai montré ces images : « Une punaise diabolique ! ». Et bien non, je n’en ai trouvé aucune dans mon aventure dans le jardin. La punaise diabolique à le ventre uniformément blanc. La punaise nébuleuse (lien s’ouvrant dans un nouvel onglet) est tachetée sur son abdomen. Il y a aussi une différence dans le nombre de points blanc sur ses antennes, mais c’est très subtil.
Insecte dans mon jardin lors du confinement, printemps 2020. Punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa). 22 avril 2020
Punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa). Objectif Canon MP-E 65mm au rapport 2:1. 24 mai 2020
Punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa). Objectif Canon MP-E 65mm au rapport 2:1. 24 mai 2020
Punaise nébuleuse ( Rhaphigaster nebulosa ). Objectif Canon MP-E 65mm au rapport 2:1. Détail de l’image précédente à 100%. 24 mai 2020
Gendarme (Pyrrhocoris apterus) parfois aussi nommé « cherche midi », « diable » ou encore « suisse ».
Gendarme (Pyrrhocoris apterus). Ici en accouplement. 1 avril 2020
Punaises non identifiées
Insectes dans mon jardin lors du confinement du printemps 2020. Punaise, Heteroptera. 22 avril 2020
Insectes dans mon jardin lors du confinement du printemps 2020. Punaise, Heteroptera. 1 avril 2020
Araignées, Araneae
Là encore, je ne fais que survoler toutes les espèces que l’on rencontre dans son jardin (et dans la maison). La plus impressionnante étant l’Araignée-loup, ou Lycosidae, peut-être Pardosa lugubris (pour autant que je l’aie identifiée correctement), que je n’avais encore jamais rencontrée. La bande claire sur son corps allant jusqu’au front est un indice. Son cocon remplit d’oeuf, accroché sous l’abdomen, en est un autre.