Philippines – Des visiteurs – Des livres
Si vous avez manqué le début : 2021 : une nouvelle Odyssée ?
6…5…4… Philippines.
Odyssée sept. Une ouverture se profile. Non pas pour les visas touristes (tout est encore fermé pour les visiteurs.), mais pour mon visa « retraite ». À savoir : je peux commencer les démarches pour ce fameux visa tant attendu. Si tout se passe bien, je pourrai avoir une exemption pour une entrée sur le territoire philippin. Ce n’est pas gagné, plusieurs examens médicaux en cours (analyse de sang, d’urine, des selles, radiographie du thorax !), casier judiciaire à fournir, et quelques paperasses. Ainsi que les 20’000 dollars de caution à verser d’avance. Dès que j’aurais terminé tout cela, je serai en attente d’une réponse si mon dossier et accepté pour ce visa « spécial retraité ». Tous les documents à transmettre doivent être rédigés en anglais.
6…5…4… Ce n’est donc pas encore fait, mais cela me semble sur la bonne voie. Et dès que j’ai une réponse positive : départ ! Enfin presque… Comme rien ne se fait tout seul, il faudra régler le cas du deuxième pilier, s’arranger avec ma banque, annuler mes dernières assurances, contrat, etc. Faire une nouvelle assurance « expatrié », etc. Je ne peux malheureusement rien préparer à l’avance, tant que je ne sais pas si j’obtiens mon visa. Tout se fera au dernier moment ; le sésame pour ces procédures est l’ « attestation de départ » de la commune où je réside. Et pour cela, je devrais attendre la réponse des Philippines pour planifier ma date de départ.
Des visiteurs.
Comme je loge, chez mes hôtes, de plain-pied et proche de la nature, j’ai quelques visiteurs. Quelques renards, oiseaux et une foultitude d’insectes en tout genres. Mais je n’avais jamais vu d’orvets devant ma porte, maintenant, c’est fait. Images prises avec un téléphone les 17 septembre, 14 octobre et 21 octobre.
Des livres en stock.
Je pense que je ne manquerais pas de lecture. Déjà plus de 1’800 livres dans mes cartons. Plus mon départ et retardé, plus ma cargaison de bouquins va s’étoffer. Toujours de seconde main (voir plus), j’en trouve toujours. Il me reste, sauf erreur, 4 mètres cube pour remplir un conteneur, alors, tant qu’à faire… Et trouver ces livres à bon prix, c’est pratiquement un travail à plein temps.
Une belle prise : une collection de livres des éditions OPTA, la série CLA (club du livre d’anticipation), plus d’une centaine à très très bon prix. De beaux livres reliés, solide, et sont quelque peu « collectors » pour certains. Étaient inclus dans le lot : une vingtaine de livres du même éditeur dans la série « Aventures fantastiques« , soit huit caisses bleues comme celle-ci :
Ces livres « CLA », sont rares et chers en général. Comme il s’agissait d’un club, édité sous souscriptions, le nombre d’exemplaires par titre variait entre 8000 et 1500 exemplaires numérotés. Sur l’image de droite les illustrations originales de : à gauche Moebius, à droite Claude Fritsch. D’autres exemples sur le site nooSFere : illustration de Philippe Druillet, ou de Georges Raimondo. De la belle qualité, une autre époque…
Et il a bien fallu faire un peu de place dans mon studio, donc, une livraison de carton au dépôt de stockage.
Odyssée sept : lectures du mois.
Je continue avec de l’ancienne littérature avant d’attaquer l’âge d’or de la science-fiction. Il y a de quoi faire, et ce n’est pas pour déplaire !
L’intrus de cette série, il s’agit de « Le vent de nulle part« , paru en 1961, de James Graham Ballard. Un livre « récent » pour changer de style, et toujours une catastrophe climatique comme le mois passé, du même auteur. Et je suis remonté dans le temps de trois siècles avec « Robinson Crusoé »…
Des citations de « Le nuage pourpre » : page 195 de cette édition, »Je remontai au nord et ne m’arrêtai qu’aux Philippines où je restais deux semaines. » (…). Page 196, « Voilà, me disais-je, un lieu où l’on peut vivre en paix« . Page 198, « Je ne pensais plus qu’à méditer sur la nature et ses caprices et je songeais à retrouver les paysages secrets des Philippines, à m’y établir, à devenir un sycomore, un serpent ou un personnage avec des membres de reptile comme les naturels de Saturne. »
Et pour finir.
L’image d’introduction montre bien les traînées de condensation laissées par les avions. Visibles que sous certaines conditions météorologiques. Et vu leurs nombres, je devrais bien trouver un vol pour les Philippines quand cela sera possible…
À suivre ici.
© Willy Blanchard, tous droits réservés, 27 octobre 2021