Si vous avez manqué le début : 2021 : une nouvelle Odyssée.
Je vais essayer de faire plus court que le mois dernier, m’y prenant un peu tard pour ce dix-neuvième épisode.
Toutes les images de cette page sont simplement descriptives, réalisées avec un simple petit compact.
Mon nouvel environnement.
Si ma maison est fabriquée en « dur », ce n’est pas le cas de mon voisinage, du moins actuellement. Les choses bougent vite par ici, je pourrais me retrouver avec un karaoké dans un avenir proche, je touche du bois. Donc, mon environnement est calme, peu d’habitation et relativement peu de trafic pour une route principale. Les images suivantes sont prises dans un rayon de 500 mètres environ.
Il n’y a pas que des cocotiers et des bananiers sur « mon » île. Je ne me suis pas encore renseigné pour connaître l’espèce de cet arbre, croisé autour de mon nouveau domicile.
Et donc, si je ne l’ai pas encore mentionné, je vis maintenant ici :
13 octobre. La route principale est toujours en travaux, la deuxième voie se mets en place devant chez moi. L’accès à mon entrée sera fait en dernier.
Anecdote 1.
Ma première noix de coco de mon jardin a été ouverte. Rien à redire ; c’est bon. Je dois me trouver une sundang (une machette, en cebuano), indispensable pour ouvrir cette grosse noix.
Travaux en cours.
Les travaux continuent sans interruptions. Un passage en ciment a été ajouté pour circuler entre les bâtiments, sans trop se mouiller les pieds.
La bibliothèque.
La dalle de sol de la bibliothèque est posée. La dalle de la terrasse couverte est en train de sécher. Les peintres peuvent commencer le travail. Première couche ; un neutralisant contre l’acidité du ciment.
Le puits d’eau claire.
L’installation se fera plus tard, la pompe solaire est commandée. Le Calamansi a dû être sacrifié, car le bon emplacement du puits était à cette place. L’emplacement est prêt et sécurisé.
Divers.
Finitions en ciment des dalles de toit.
L’ancien générateur est sorti du chantier, 8 personnes pour transporter ce moteur chinois d’un poids certain.
Anecdote 2.
Je savais bien, en achetant ce poncho de pluie au Vietnam il y a 27 ans, qu’il me servirait un jour.
Climat tropical et appareil photographique.
Le climat humide est définitivement dangereux pour mon matériel. Deux optiques sur les quatre de mon sac sont attaquées par les champignons. Et ce, malgré une bonne quantité de silicagel dans mon sac. Bon, cela fait maintenant 8 mois que je suis aux Philippines, c’était à prévoir. Une meilleure protection de mon matériel est prévue, une armoire séchant l’air de chez Ruggard. Pour le coup, je me suis inquiété pour mes vieux appareils photographiques, qui sont restés plus d’une année en cartons. Le premier sac ouvert contient deux optiques aussi attaquées par les champignons. Mais là, c’est un autre problème, j’ai oublié de mettre des sachets de silicagel en les emballant en suisse, honte à moi ! Je n’ai pas encore eu le temps de contrôler le reste, j’ai une montagne de cartons difficilement accessibles.
J’ai déjà pu en sauver 3 sur les 4. Ci-dessous, mon Canon EF 100 mm 2.8, que j’ai réussi à nettoyer. Évidemment, c’était une lentille au centre de l’objectif (visible sur la serviette blanche). Ces objectifs modernes sont tout en plastique avec une flopée de connecteurs électronique. C’est démontable, mais gare à la casse. Problème que je n’ai pas avec mes vieux objectifs. Il faudra que j’inspecte le tout à la loupe binoculaire. C’est définitivement « more fun in the Philippines« .
Et sinon, je n’ai toujours pas de regrets de mon changement de vie !
À suivre…ici
© Willy Blanchard, tous droits réservés. 27 octobre 2022.