Dernières nouvelles des Philippines.
Si vous avez manqué le début : une nouvelle Odyssée.
J’ai manqué le mois précédent, pour cause d’infection. Rien de bien méchant, j’ai déjà eu plusieurs fois ce genre d’infection ORL. 10 jours malades et antibiotiques. Mais, mauvais timing, c’est arrivé au moment de mettre à jour ce site.
AVERTISSEMENT : en dehors d’une image, toutes celles de cette page sont prises avec un smartphone.
Odyssée vingt-cinq : les termites.
Ce n’est malheureusement pas terminé, ils sont toujours là, moins nombreux semble-t-il. Heureusement, le contrat de désinfection stipule trois interventions, ce qui, j’imagine, explicite que cela ne se résous pas en une fois. L’entreprise revient début juin pour la deuxième intervention. À suivre…
Réception de mon colis balikbayan.
Balikbayan ? Ce sont deux mots assemblés, « balik » et « bayan », que l’on pourrais traduire par « retour à la maison ». Il s’agit d’un programme, pour les Philippins expatriés qui rentrent au pays, d’envoyer de gros colis à moindres frais. Ou de faire des cadeaux à sa famille depuis l’étranger.
Je me suis donc fait livrer une de ces box depuis la Suisse, avec la complicité d’une amie, pour recevoir du vin de nos propriétés, du vin blanc, ainsi que du vin rouge du vigneron qui s’occupe de nos vignes. Ainsi que différentes choses. Le colis est arrivé en quatre mois, ce qui est un plus long que la norme. Mais bon…
Une bouteille est arrivée cassée, une seule, ce n’est pas si mal. Comme tout était bien emballé séparément et pratiquement hermétique, il n’y a pas eu trop de dégât. C’est la box qui a pratiquement tout pompé, donc, la boîte était un peu molle à l’arrivée. Outre le vin, un nouvel arrivage de livres est arrivé, 67 romans supplémentaires, aucun dégât. Et, évidemment, un peu de chocolat noir 50 %. Ce chocolat a très bien résisté à la chaleur, il n’a pas fondu. Il y avait un petit cadeau dans le colis, du gruyère. Je ne l’ai pas encore testé, mais à l’arrivée, il avait mauvaise mine.
Une virée à Cebu.
Plusieurs choses à faire à Cebu, la grande ville.
- Renouveler mon visa.
- Faire réparer mon appareil reflex Canon.
- Trouver (enfin, essayer) des choses introuvables sur les Îles Camotes.
- Un peu de tourisme pour se changer les idées.
Le visa.
Mon visa est à renouveler chaque année. J’obtiens donc chaque année une nouvelle carte d’identité, après paiement de ma cotisation.
Pour mon permis de conduire philippin, il est valable 5 ans. Mais il ne faudra pas oublier de le renouveler dans les temps, sinon, on le perd définitivement.
Appareil photographique.
J’ai profité de mon séjour à Cebu pour faire un nettoyage à mon boîtier. Une grosse et méchante tache m’inquiétait un peu sur mes images, et ce, depuis quelques mois. Difficile à voir sur mon capteur, il est possible que ce soit des champignons qui se soient incrustés à l’intérieur.
Le service Canon fût rapide, et gratuit. J’aime quand cela se passe comme ça. Le technicien, très prévenant, m’a déconseillé de démonter et de nettoyer mes objectifs autofocus moi-même, car il faut refaire un alignement des lentilles. Et, effectivement, mon 100mm macro que j’ai démonté pour enlever des champignons, a un très léger flou, à peine perceptible, mais bien présent.
Du shopping.
Parcours du combattant pour trouver des choses qui me manquent. Malgré la taille gigantesque des centres commerciaux, on ne trouve pas forcément ce que l’on cherche. Il me faudra répéter l’opération le mois prochain.
Pareil pour les « Hardwares », les magasins d’outils et bricolages.
Odyssée vingt-cinq, une affiche.
Une affiche dans le hall de l’hôtel où je réside à Cebu. Et en passant, vous aurez le nom de l’hôtel, une compagnie japonaise.
Suisse Cottage.
Une boulangerie dans un centre commercial de Danao (là où je prends le bateau). C’est une chaîne de magasins dans la région de Cebu, semble-t-il.
Et du tourisme.
Visite de la Basílica del Santo Niño, Cebu, Philippines. La plus ancienne église du pays. Une page de ce site lui sera dédiée… Bientôt…
Et retour aux Camotes Islands.
Fuites d’eau.
Dans un pays tropical, il est normal d’avoir beaucoup d’eau. Mais c’est plus ennuyeux quand cela se produit à l’intérieur des habitations.
Un de mes ateliers et la bibliothèque sont donc touchés par des fuites du plafond. Un produit spécial pour l’étanchéité du ciment a été appliqué pour fermer ces minuscules fissures. Deux tentatives ont échoué. Il faut se résoudre à ajouter un toit en tôle sur la dalle de ciment. Ce sera sans doute pour le mois prochain.
Pas de dégât dans la bibliothèque, mais c’est très angoissant. Il faut surveiller l’évolution à chaque pluie, contrôler et vider les récipients. Dans un des ateliers, plusieurs cartons et leurs contenus, en attente d’être triés, sont touchés. Saperlotte !
Entre les termites et l’eau, je suis plutôt angoissé. Mais il me faudra bien m’y habituer, cela fait partie de mon nouveau quotidien.
Et sinon ?
Je continue mon travail pour l’encyclopédie en ligne nooSFere, c’est un long travail sans fin, comme tout travail d’archive. Chaque jour, j’essaye d’ajouter, compléter ou contrôler l’existant. Il y aura toujours des blancs, certains traducteurs, illustrateurs, etc. sont parfois introuvables sur internet.
Deux nouvelles rentrées récentes : (Une ancienne collection suisse ; la Guilde du Livre.).
À suivre…
© Willy Blanchard, 27 mai 2023, tous droits réservés.