Si vous avez manqué le début : 2021 : Une nouvelle Odyssée.
Mais d’abord, un petit mot sur le climat.
Climat tropical.
Depuis quelques semaines, c’est la pluie et le froid de l’hiver. 26 degrés la journée, un peu plus frais pendant la nuit. Il y a un an, cette température était ma limite maximum de bien-être. Aujourd’hui, j’ai presque froid sous les cocotiers à 26 degrés… Mon acclimatation est donc sur la bonne voie.
La pluie incessante de ces dernières semaines semble être une exception, selon d’autres expatriés de longue date. Mais c’est aussi agréable de ne pas avoir soif toute la journée, ou d’être en nage en permanence. Par contre, pour sécher la lessive…
La moisissure.
Tous les objets posés dans un endroit sans aération, risquent un sort funeste si on ne le contrôle pas de temps en temps, du moins certaines matières. J’ai installé une armoire dans mon living en septembre (ou octobre ?), mis quelques affaires à l’intérieur, et je n’y ai plus prêté attention. Fin décembre, j’ouvre mon armoire et découvre ceci :
La vieille sacoche, au premier plan, est mon ancien sac d’école. Il approche des 45 ans d’âge…
Pour le sac de la marque TENBA, il n’a « que » 30 ans environ. J’avais contrôlé le matériel photographique avant de le déposer dans l’armoire, rien à signaler. Mais, malgré plusieurs petits sachets de silicagel, les optiques ont été attaquées par des champignons.
Qu’il s’agisse du cuir, du nylon Cordura ou des optiques, il n’est pas trop tard dans mon cas. C’est casse-pieds, mais tout peut être sauvé.
Il faut donc éviter les armoires fermées, sans aérations, aux Philippines.
Toutefois, certains matériaux, même aérés, peuvent moisir sans préavis, les gredins… C’est le cas du caoutchouc de mon trépied Manfrotto. Il est resté stationnaire, dans mon living qui est une grande pièce ouverte. Étant donné que ce caoutchouc est surtout utile en hiver, pour ne pas se geler les mains au contact du métal, je crois ne plus en avoir l’utilité. Direction basura (« les ordures » en Cebuano, de l’Espagnol) le caoutchouc !
Une chaise de bureau, pour l’instant inutilisée, s’est aussi retrouvée pleine de moisissure. Un grand nettoyage et tout rentre dans l’ordre, jusqu’à la prochaine fois…
Nettoyage.
Pour le nettoyage de ces deux sacs ; 1. Quelques heures au soleil pour tuer les spores. 2. Brossage à sec. 3. Puis rinçage et brossage avec de l’eau. 4. Encore quelques heures au soleil pour être parfaitement sec.
Si mon sac d’école accuse son âge, usé, frotté, de la rouille sur les fermoirs, décousu par endroit, il n’en est pas moins de nouveau opérationnel. Pour le sac TENBA, son nylon Cordura est presque inusable, donc, il présente de nouveau un bel aspect.
La bibliothèque.
Note : la bibliothèque n’est pas encore tout à fait terminée (je chipote.), mais je ne résiste pas à l’envie de vous la présenter. C’est un peu mon cadeau de Noël, mon « Précieux », ma quête du Graal, enfin, vous voyez le genre.
Les fêtes de fin d’année se sont passées à l’intérieur de la bibliothèque. 15 meubles « Billy » à assembler, 60 cartons de livre à déplacer, vider, trier. Près de 3000 livres, les négatifs en noir et blanc, les diapositives, les tirages sur papier, cela fait un poids certain, environ une tonne selon mon estimation.
Vu la quantité de romans, j’ai dû faire un plan des rayonnages avant de commencer. Si les livres de poche permettent d’aménager 8 rayons sur une « Billy », on descend à 6 rayons avec les livres de grand format. Mes 12 premières « Billy » ont été terminées le 27 décembre au soir. Quand tout est vide, c’est visuellement un peu « clinique ».
Et le plan d’aménagement était nécessaire, étant donné que j’ai emballé, en Suisse, mes cartons de livre au fur et à mesure de mes trouvailles. Donc, toutes les collections sont mélangées. Grâce à cela, le déballage fut « rapide », mais fatigant ; 20 kilos par carton en moyenne. Deux jours pour déménager et déballer tous ces cartons. Les livres sont posés en vrac, juste triés par collection dans les bons rayonnages.
À ce stade, il reste encore 3 bibliothèques et une armoire à installer. Mais tous les romans et bandes dessinées sont entrés. Il reste encore les livres sur la photographie, le cinéma, la musique, des dictionnaires, encyclopédies, etc. Et les documents d’archives photographiques.
Le classement.
Pour ce qui est du tri, par numéro de collection, le temps fut un peu plus long. J’ai préféré cette logique de tri, plutôt que par auteur, ou par genre (science-fiction, fantastique, polar, etc.). C’est plus esthétique, même si parfois une réédition plus récente vient gâcher la vue. Je me sers d’un fichier Excel pour m’y retrouver, facile. À ce propos, j’ai testé plusieurs logiciels de gestion de bibliothèque, et pas un seul me convenait. De plus, une bonne moitié de mes livres n’ont pas de code ISBN, donc, tout recommencer avec 3000 livres, manuellement, ouf…
Voici donc mon « Précieux », dans l’état ce 23 janvier 2023.
Pour l’anecdote : j’ai tourné le plateau sur sa face noire. Ceci pour marquer le coup du premier livre de ma collection ; 2001 : l’Odyssée de l’espace, Arthur C. Clarke, 1968.
Pas que des romans.
Il y a maintenant 15 « Billy » et deux armoires dans cette pièce. Soit, 13 pour les romans, deux pour les divers autres livres et mes archives. Les deux armoires sont remplies avec mes archives et mes sacs photos. Trois meubles, sous le plateau, contiennent aussi des diapositives, négatifs noir et blanc, etc. La pièce est climatisée à 20 degrés, pour une humidité variant de 40 à 60 % environ. Il est maintenant indispensable que je songe à une installation de panneaux solaires. Mais c’est une question de finance, il faut d’abord terminer les travaux en cours pour savoir où j’en suis actuellement.
Les collections.
Un aperçu de mes collections. C’est la première fois que je vois tous ces livres réunis, c’est donc un peu impressionnant. Et, comme les visiteurs de Suisse, et d’ailleurs, ne seront pas très nombreux, autant vous faire une petite présentation.
Note : par ailleurs, il est impossible de trouver tous les auteurs dans une même collection. De même, une série du même auteur peut se retrouver chez trois éditeurs différents, par exemple. L’ordre des publications n’est pas forcément l’ordre original de l’auteur. Certaines traductions sont manquantes, donc, il se trouve des séries incomplètes en français. Certains titres de roman ont changé avec les années, ce qui complique la recherche de livres. Parfois, certains auteurs remanient leurs romans quelques années plus tard. Pour les romans très anciens, plusieurs traductions ont été faites avec le temps. C’est normal, la langue change. J’ai eu des difficultés avec « Voyage dans la lune : l’autre monde ou les Etats et empires de la lune« , (Cyrano de Bergerac, 1657), le vieux français est un calvaire.
Il y a aussi le cas des livres non réédités, ceux-là sont difficiles à trouver et/ou hors de prix. Et bien sûr les doublons d’une collection à l’autre. Bref, ce n’est pas si simple. Toutefois, je pense avoir un bon échantillonnage de ce qui s’est créé depuis quelques siècles. Ma « bible » pour la science-fiction, est le site nooSFere. Une source d’information phénoménale. Il s’agit d’une association à but non-lucratif, créée en 1999.
Les collections « J’AI LU » et « Le Livre de Poche ».
Dans la collection « J’AI LU », c’est ma plus grosse série en nombre de volume ; environ 450 titres. Ce sont évidemment les plus faciles à trouver dans les brocantes. On peut deviner, sur l’image suivante, l’évolution des couvertures. Mes premiers livres datant des années septante, et les derniers de 2018. Les premiers sont colorés sur le dos, c’est la continuité de la couverture. Une seconde époque avec le dos violet. Et enfin, les derniers en gris, et leurs dimensions ont augmenté (premier rayon du haut, à droite). Juste en dessous, un rayon de la série de « J’AI LU Millénaires » et « Nouveaux Millénaires ».
Suivis par « Le Livre de Poche » (en bas à droite).
Les collections « Pocket » et « Le Masque ».
Ici, la totalité de mes collections « Pocket » (anciennement « Presses Pocket »). Les cinq rayons du haut.
Suivis des défuntes « Le Masque Science-Fiction » (en noir, titre au dos en jaune, 116 titres édités de 1974 à 1981) et « Le Masque Fantastique » (En rouge, puis en noir. De 1976 à 1980). Mes séries sont évidemment incomplètes.
Le dernier rayon est les éditions de l’Érable, Crémille, Fernier, Famot. Éditeur qui a souvent changé de nom, semble-t-il… Ceux avec le dos rouge et noir s’intitulent : « Les Chefs-d’Oeuvre du mystère et du fantastique. » Ce sont surtout des romans et nouvelles du 18e et 19e siècle. Notez que le titre « Moby Dick » (Crémille), dont je vous ai déjà parlé, est une version courte. J’ai réussi à trouver une édition complète, parue chez « Le Club français du livre ». Je pense, après ma lecture de « Robinson Crusoé » de cette même collection, que c’est aussi une version raccourcie. Ma foi…
Dans la bibliothèque : Les Éditions Rencontre.
Un éditeur lausannois, de 1950 à 1971. Belle qualité des ouvrages reliés. J’ai de la chance d’avoir 3 séries complètes, soit :
- Les Oeuvres de Jules Verne, 50 volumes parus de 1966 à 1971.
- Chefs-d’oeuvre de la science-fiction, 12 volumes parus en 1970. Une collection dirigée par Jacques Bergier, pour ceux qui se souviennent du personnage.
- Oeuvres littéraires complètes, Arthur Conan Doyle, 20 volumes parus de 1966 à 1971. (en bas sur l’image.)
J’ai en double la collection des Chefs-d’oeuvre de la science-fiction, ça arrive…
Les collections « Albin Michel », « Robert Laffont », « Edito-Service » et « Casterman ».
Image de gauche. Trois différentes collections des « Albin Michel », mais toujours avec les couvertures argentées. Collections actives de 1972 à 1984, les trois premiers rayons du haut, où l’on retrouve Jacques Bergier, de 1972 à 1974, en directeur de collection. Juste en dessous, une partie de mes « Robert Laffont » dans la collection « Ailleurs et demain ». Une collection crée en 1969 et toujours en activité (un survivant !).
Sur l’image de droite, les éditions Edito-Service, une maison d’édition genevoises. En gris, la collection « Anticipation ». En brun/doré, quelques romans originaux qui sont devenus de grands succès au cinéma (Le Parrain, Papillon, les dents de la mer…). Et en noir/doré, la collection « Les Chefs-d’oeuvres de la science-fiction » en 20 volumes (de 1972 à 1974.), il m’en manque deux… Que j’ai pu trouver dans d’autres collections. Sur le rayon du bas, une anthologie des éditions « Casterman »; « Autres temps, autres mondes« . Parution de 1963 à 1983. Ce sont des nouvelles, réunies par thématiques, couvrant la période de 1835 (d’après ceux que je possède) aux années 1980. Certains volumes sont centrés sur un seul auteur. Collections incomplètes.
« Marabout », « Presse de la cité », « 10/18 » et « Le rayon fantastique ».
Sur l’image de gauche : deux collections pour « Marabout » ; « science fiction » (de 1964 à 1981) et « fantastique » (de 1962 à 1983), et un très gros volume sur J.- H. Rosny-aîné, « Récits de science-fiction« , une belle pièce.
Suivi des éditions « Presse de la cité ». Dont deux collections, « Futurama » et « Futurama Superlights ». Les derniers, en blanc, sont quelques « 10/18 ».
L’image de droite : une collection devenue mythique, « Le Rayon fantastique ». Sans doute la plus ancienne collection que je possède. Période d’activité : 1951 à 1964. Ils se vendent un peu trop cher, d’où la faible quantité dans ma collection.
Les éditions « L’Atalante », « Milady », « Le Bélial » et « Bragelonne ».
Des éditions récentes, oui, cela existe dans ma bibliothèque. Il y a bien sûr des rééditions, mais surtout des nouveautés.
Image de gauche :
Pour « L’Atalante », plusieurs collections ; « La Dentelle du Cygne« , « La Petite dentelle » (petit format) et « Bibliothèque de l’évasion« . Les rayonnages suivants sont la collection « Imaginaire » des éditions « Milady ».
Et sur l’image de droite, les collections « Bélial' » et « Bragelonne ».
Dans la bibliothèque : « Folio SF » et « Présence du futur ».
J’ai mis côte à côte ces deux collections sans le vouloir. La collection « Présence du futur » s’est éteinte en 2000, année de la naissance de la collection « Folio SF ».
À gauche les « Folio SF » et à droite les « Présence du futur ».
Ma collection de « Présence du futur » (éditions Denoël, 1951-2000), est la deuxième en nombre de romans, les 8 rayons sont pleins, plus de 360 livres. À cela, s’ajoute quelques exemplaires des collections « Lunes d’Encre », « Présences » et « Présence du fantastique », toujours chez Denoël. Je n’ai pas chômé pendant mon attente de départ pour les Philippines.
Ci-dessous, l’évolution des couvertures « Présence du futur » au fil des années.
« Fleuve noir ».
Que serait une collection de science-fiction sans quelques exemplaires de Fleuve Noir ? Romans de gare, sans doute, mais il y a aussi quelques pépites. J’ai eu la chance de tomber sur une annonce avec la série complète de « La compagnie des glaces » (62 volumes). Et je me dois d’essayer de lire quelques Perry Rhodan, la plus longue série de SF jamais écrite. Démarrée en 1961, elle est toujours en activité, sortant chaque semaine. Plus de 3000 (trois mille !) épisodes à ce jour. Bien sûr, c’est l’oeuvre de plusieurs auteurs. Au départ, deux auteurs allemands, depuis, c’est une industrie si j’ose dire.
Et les premiers exemplaires de cette collection, avec la fusée au dos du livre, sont très stylés, je trouve. Ceux-ci sont aussi recherchés par les collectionneurs, du coup, je n’en possède pas beaucoup non plus. Sur l’image de droite, on peut voir l’évolution de la fusée selon les années de publications. Cette collection a tout de même tenu de 1951 à 1997.
Les « divers ».
Quelques rayonnages avec les livres orphelins ou en petite série. On y trouve de tout ; biographie, aventure, classique, science-fiction, etc. Ils sont tous au même endroit, ce qui facilitera la recherche par la suite. Quelques exemplaires de « La Guilde du Livre », (Lausanne, disparu en 1978) à gauche sur le rayon du haut. Et juste à côté, quelques « G. P. » (« Super 1000« ), et aussi « Le club français du livre » (dont le « Moby Dick », version complète.), disparu en 1980. De belles éditions reliées.
Les bandes dessinées.
Pour varier mes lectures, quelques séries de BD. Autant des classiques, comme Tintin, Astérix ou Blake et Mortimer, autant des séries que je n’avais encore jamais lues, Les Technopères, Les Mondes d’Aldébaran, plusieurs séries de Juan Giménez.
Les éditions OPTA.
Et enfin, la plus belle série de ma collection : les éditions OPTA. Cet éditeur a été très prolifique, j’en possède 6 collections, toutes incomplètes malheureusement. Entre parenthèses, dans la liste ci-dessous, le nombre d’exemplaires dans ma bibliothèque.
- Club du livre d’Anticipation, abrégé en CLA. Romans. 127 livres parus entre 1965 et 1987. (120)
- Aventures fantastiques, souvent abrégé en CLAF. Romans. 32 livres parus entre 1968 et 1986. (22)
- Fiction. Revues, paraissant tous les mois. 412 numéros parus entre 1951 et 1990. (100)
- Galaxie. Revues, paraissant tous les mois. 158 numéros parus entre 1964 et 1977. (13)
- Galaxie-bis. Romans, suivi d’une nouvelle d’un autre auteur. 148 numéros parus entre 1965 et 1987. (64)
- Anti-Mondes. Romans. 34 livres parus entre 1972 et 1977. (7)
Tous les OPTA en rayon.
11 rayonnages, le dernier n’est pas visible sur cette image (des « Galaxie-bis ».). Et j’ai oublié de retirer une pile de carton d’emballage pour la photo… Je l’avais dit : pas tout à fait fini.
Les OPTA CLA.
Ma plus belle et presque complète collection. De beaux livres reliés, de belles illustrations, des livres épais avec un roman, la norme étant deux et parfois trois romans dans le même volume. Entre 600 gr et 1 kilo le volume. Ils étaient vendus sur souscription, quelques exemplaires pour les librairies. L’impression était entre 1500 et 8000 exemplaires selon la demande, numérotés. Il va sans dire que ce sont maintenant des pièces de collection. J’ai eu une énorme chance de tomber sur une petite annonce concernant un lot de CLA, que j’ai finalement eu à très bon prix (des remerciements sont à la fin de l’article.).
Note : cette collection a reçu le prix Hugo aux États-Unis en 1972, prix spécial « pour l’excellence dans la production de livres« .
Le dos des CLA et des CLAF.
Je vous ai déjà parlé et présenté cette série avant mon départ de Suisse. Je ne vous montre qu’une image ci-dessous. De gauche à droite et de haut en bas :
- A. E. Van Vogt : Les armureries d’Isher (1951) / Les fabricants d’armes (1947). Illustrations de Joop Van Couwelaar.
- Edgar Rice Burroughs : Au cœur de la Terre (1914) / Pellucidar (1915). Illustrations d’Alain Tercinet. Avec la carte du territoire incluse.
- Philip José Farmer : Les amants étrangers (1961) / L’univers à l’envers (1964). Illustrations de Michel Desimon.
- Poul Anderson : Agent de l’Empire Terrien (1951-1960). Illustration de MOEBIUS.
- Isaac Asimov : Les Cavernes d’acier (1953) / Face aux feux du soleil (1956). Illustrations de Raoul Albert.
Les OPTA CLAF.
Exactement les mêmes commentaires que pour la collection CLA : beaux livres, commande par souscription, rare et cher. En cherchant sur eBay, par exemple, j’ai vu certains titres à plus de 300 euros, tout comme les CLA. Quelques rares vendeurs les proposant même à 900 euros pour les plus rares. J’ai eu cette série en même temps que celle du CLA. Si un jour j’ai vraiment besoin d’argent, je pourrais toujours essayer la revente, mais ce n’est absolument pas au programme, et depuis les Philippines…
Ci-dessous les couvertures et pages de garde de :
- William Hope Hodgson : Les Canots du « Glen Carrig » (1907)/ La Maison au bord du monde (1908) / Les pirates fantômes (1909). Illustrations de Philippe Druillet.
- Abraham Merritt : Les Habitants du mirage (1932) / Sept pas vers Satan (1927). Illustrations de Michel Desimon.
Ci-dessous ; Robert Bloch : Contes de terreur (30 nouvelles de 1940 à 1960). Illustrations de MOEBIUS.
La revue « Fiction », OPTA.
Cette revue est maintenant une bible d’information, elle contenait des critiques d’oeuvres (livres, cinéma, etc.) concernant la SF, des chroniques, des articles, des bandes dessinées, et bien sûr, principalement quelques nouvelles d’auteur du monde entier. Il est a noté que certaines nouvelles publiées dans cette revue non jamais été rééditées ailleurs (même réflexion pour d’autres collections.). L’idéal serait de les lires en même temps que les romans des autres collections, et profiter des critiques et analyses, dans l’ordre chronologique du temps passé. Un grand voyage dans le temps en somme…
Manque à l’appel sur les photographies : la collection « 1000 soleils », collection jeunesse où l’on trouve des classiques tels que « La guerre des mondes » ou « Alice au pays des merveilles« . Les éditions « CRITIC », « Points », « Mnénos », « Actes Sud », « Jean-Claude LATTÈS », « Terre de Brume ».
Et c’est assez pour aujourd’hui.
Et voilà, fin de cette petite présentation. Je pourrais en parler encore longtemps, mais mon WordPress me dit que j’ai déjà écrit plus de 3’200 mots ! Vous avez donc mon plus long article depuis la création de ce site.
Quelques remerciements.
Cette collection n’aurait pas pu voir le jour sans la contribution de site de vente aux enchères, toutes les brocantes de la région lausannoise, mais surtout de quelques personnes que j’ai pu rencontrer.
Pour les personnes rencontrées, dans l’ordre chronologique :
- Françoise, du côté de Bière (j’ai oublié le lieu exact, le rendez-vous était sur un parking.), grâce à qui m’a collection a démarré avec plus de 200 livres.
- Claude et Gabrielle, à Pully, un couple très amical chez qui je suis retourné deux ou trois fois.
- Genêt, à Cheseaux-sur-Lausanne, rencontré trois fois aussi, qui m’a fait un beau cadeau avec ces fameux CLA et CLAF.
© Willy Blanchard, tous droits réservés, 27 janvier 2023.
Et la suite ici.
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