Si vous avez manqué le début : première partie, sinon, bienvenue dans l’odyssée quatre.
1 juillet
Plus de maison, plus de travail. Pas de regrets, pas de sensation bizarre, rien de particulier. Le niveau de stress est un peu redescendu.
5 juillet
Je m’attaque à la paperasse administrative, bancaire, finir les changements d’adresse, etc. Et je ne sais pas si cela vient de moi ; tout doit être fait deux fois au minimum. Il y a toujours un bug quelques parts, même pour des choses basiques comme le changement d’adresse sur la carte grise du véhicule. La nouvelle carte contenait toujours le code 178 (changement de propriétaire interdit lors d’un leasing, dans mon cas, il est échu depuis plus d’une année). Il se trouve qu’il faut faire deux demandes séparées, 1. Changement d’adresse. 2. Radiation du code 178. Ils ont l’information dans leur base de données, mais ne l’appliquent pas forcément. Et quand, le MÊME JOUR, vous avez TROIS cas similaire, des films comme « Chute libre » et « Les nouveaux sauvages » prennent tous leurs sens.
Ceci était l’exemple facile à traiter en deux fois. Si je vous parle maintenant des transferts de mes 3es piliers ; on n’est pas couché ! Démarches toujours en cours… (idem au 27 juillet)
X juillet
Il pleut, il pleut, il pleut… (remplacer le « X » par tous les jours de pluies depuis le début du mois). Et il fait froid. Trop optimiste, j’ai déjà débarrassé la plupart de mes vêtements chauds (Et mon parapluie ! C’est malin…).
19 juillet, la valse des vaccins.
Après mes deux vaccins contre la Covid-19, je prépare mon voyage. Mise à jour de quelques vaccins pour les Philippines. J’ai eu quatre piqûres en juin, et aujourd’hui trois rappels. Ce sont : la poliomyélite*, la rage, l’encéphalite japonaise. Le médicament contre la fièvre typhoïde sera à prendre peu avant le départ.
* Pas de chance ; après ma première piqûre du vaccin contre la poliomyélite, l’OMS l’a déclarée éradiquée aux Philippines.
Odyssée quatre : la chasse aux livres continue.
Je ne pensais pas que j’irais aussi loin dans cette collecte de livre. Le millième titre a été atteint, c’est l’un de ces quatre, au retour d’une brocante :
Cette chasse aux livres, toujours dans le thème de la « science-fiction », est devenue mon passe-temps favori. C’est aussi une sorte de défouloir qui m’empêche de trop cogiter. Donc, en ce moment, j’écume les brocantes de la région et il est rare que je revienne les mains vides. Au « Galetas » (Centre Social Protestant au Mont-sur-Lausanne), par exemple, les livres sont vendus 3 Frs le kilo, ils doivent en recevoir des pleines brouettes…
Les romans de « SF » se font rares dans les brocantes, la mode est à la « fantasy » dans le style « Games of Thrones » (exemple facile s’il en est). Mais ce n’est rien à côté des romans policiers, qui débordent dans tous les coins.
Et je vais essayer de refaire ma culture « SF » dans l’ordre chronologique : en commençant par lire des Jules Verne et H. G. Wells. Ensuite, ce sera l' »âge d’or » du genre avec Asimov, Herbert, Heinlein, Vance, Clarke, Silverberg, etc. Notez que le plus ancien roman de ma collection date de 1741 : « Le voyage souterrain de Nicolas Klim » par Ludvig Holberg. Et dans les plus récents, pour l’anecdote, une auteure suisse contemporaine : Laurence Suhner. J’ai des années de lecture en réserve.
27 juillet
Je n’en ai pas fini avec la paperasse « ordinaire ». Quelles embûches me réservent les démarches pour quitter la Suisse ? Pour l’instant, c’est au point mort. La frontière aux Philippines étant toujours fermée, inutile d’entreprendre quoi que ce soit. Les documents à présenter pour les visas ne doivent pas être plus anciens de 30 jours (rapport médical, casier judiciaire, etc.).
Après l’odyssée quatre…
J’ai bien peur que la cinquième partie ne sente le réchauffé, « on n’est pas rendu »…
© Willy Blanchard, tous droits réservés, 27 juillet 2021